J’ai fait ce dessin, à 19 ans, pour mon amie journaliste Lyne Bourgeois, animatrice à la radio de Radio-Canada. On la voit sur la photo ci-dessous en entrevue avec France Gall. Lyne avait une chronique Un message d’espoir, basé sur le roman L’enfant qui ne devait jamais grandir de l’autrice Pearl Buck, dans le journal L’Enfance inadaptée pour lequel j’étais également journaliste. Cinq ans plus tard, la belle Lyne est décédée trop tôt d’une crise cardiaque à l’âge de 41 ans, le 28 mai 1978.
Mon amie Lyne Bourgeois, à gauche, qui interviewe la chanteuse française France Gall.Deux femmes dont j’étais un fan.
J’ai conservé la carte postale que Line m’a envoyé en 1973 lorsqu’elle était à Beyrouth au Liban. Elle m’a raconté qu’elle entendait des tirs dans la nuit. Les problèmes commençaient alors dans ce pays. Elle allait ensuite en Syrie. À noter que son vrai prénom est Line et non Lyne, son prénom public.
Troupe de théâtre que j’ai fondée en 1973. Après des négociations, elle est devenue la troupe officielle de Montréal-Nord. Ainsi, la ville nous fournissait un local, le téléphone, imprimait nos affiches et construisait nos décors. Au mois de mars 1973, la troupe a joué la pièce Bousille et les Justes de Gratien Gélinas sur le célèbre bateau-théâtre L’Escale dirigé par Guy Mignault, amarré sous le pont entre Hull (Gatineau) et Ottawa. Des comédiens québécois professionnels célèbres ont aussi joué sur ce bateau.
Je jouais le rôle du frère Nolasque, au centre, un rôle tenu en 1959 par Gilles Latulippe. Nul besoin de vous dire que je tentais de faire rire, tout comme Symphorien. Et ça a marché au point qu’on me mettait au défi de continuer à jouer ainsi. Ce que j’ai fait. J’étais également metteur en scène de la pièce dont l’originale de 1959, de Gratien Gélinas, a été jouée aux États-Unis, en Finlande, en Tchékoslovaquie, en Allemagne et en Pologne. C’était, disons, la Broue de cette époque.
Qu’est devenu L’Escale, cet ancien traversier transformé en bateau-théâtre de 500 places?
Voici ce qu’est devenu ce théâtre flottant. Yves Ryan, le maire de Montréal-Nord voulait acquérir L’Escale. Malheureusement, la rivière des Prairies n’était pas assez profonde pour sa navigation. Il a accosté à Saint-Marc-sur-le-Richelieu pour servir de théâtre pour quelques saisons. En septembre 2010 j’ai retrouvé le bateau-théâtre L’Escale dans le Vieux Port de Montréal. Cet ancien traversier, devenu un théâtre flottant, est ensuite acheté par la famille Émond et transformé par des architectres navals pour sa prochaine vocation: un spa sur l’eau. Voici le le Bota Bota.
Tonie et Darc se remettent de leurs émotions, assis entre deux gros arbres, sur le bord de l’eau dans le jardin de la Maison Trestler. Les bernaches, sur l’eau, se détachent des îles dans la baie de Vaudreuil.
Quel est ce phénomène étrange dans la nuit à Vaudreuil-Dorion ? D’où vient cette femme qui communique de façon extrasensorielle dans le parc Esther-Blondin ? Qui est ce vieil homme érudit qui disparaît dans le vignoble de la Côte de Vaudreuil? Tom Darc découvrira-t-il quelque chose dans la Maison Trestler? Y a-t-il un trésor enfoui dans l’Île-aux-Tourtes … ?
Après avoir publié un recueil de poésie, je vous présente mon premier roman, L’abysme, une fiction inspirée d’un fait vécu par Jean-Joseph Trestler en 1804.
« Le nombre est dans l’art comme dans la science. L’algèbre est dans l’astronomie, et l’astronomie touche à la poésie : l’algèbre est dans la musique et la musique touche à la poésie. L’esprit de l’homme a trois clés qui ouvrent tout : le chiffre, la lettre, la note. Savoir, penser, rêver. Tout est là. »
« Notre vraie réponse à l’irrationalité de ce monde est de peindre de chanter ou d’écrire car c’est seulement dans une telle réponse qu’on trouve la vérité ».