Je regarde par la fenêtre
Le soleil a à peine les yeux entrouverts
Des nuages s’illuminent de son regard
Deux ratons-laveurs silencieux traversent la rue
Et se dépêchent pour se rendre à l’abri
De la vie de l’homme qui se lève
Tout est calme, tout est vert, enfin!
J’inspire le souvenir du parfum printanier
Au doux son de deux bernaches qui courent
Ah! Comme j’aime ces matins généreux
Qui bercent mon coeur de tant de tendresse
Mon âme communie avec ces instants précieux
Que la nature échange contre ma gratitude
Mario Scott
en ce matin du 23 mai 2014