Époque de roses blanches
Des conflits d’assoiffés ignorants qui s’ignorent
Chasse futile d’amasser territoires et pouvoirs
La Terre agonise sous le poids de leur château fort
Leur bon vouloir ne la comptabilise pas dans leurs avoirs
Un casse-tête dans lequel culmine la détresse
La mission répétée dans la tête comme une réclame
Monde où l’esprit perdu entend des voix en liesse
Époque malade où on n’intervient qu’après le drame
Mais, les autres sont-ils mieux?
En laissant mourir de faim leurs semblables
Qui crèvent sans eau, pourtant cadeau de Dieu
Emmitouflés dans le confort de leur vie rentable
« Je hais mon époque, l’homme y meurt de soif. On
ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et
de mots croisés… On ne peut plus vivre sans poésie,
couleur ni amour. »
Antoine de Saint-Exupéry,
le 30 juillet 1944, veille de sa mort.
Mario Scott
8 février 2023
Paix aux âmes des jeunes enfants de la garderie
