Catégorie : Photographie
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la brise d’été
l’eau manque aux fleurs séchées –
pluie torrentiellel’air d’été sent bon
des oiseaux parmi les fleurs
farniente au soleilMario Scott
juin 2012(Le haïku (俳句, haiku?), terme créé par le poète Masaoka Shiki (1867-1902), est une forme poétique très codifiée d’origine japonaise et dont la paternité, dans son esprit actuel, est attribuée au poète Bashō Matsuo (1644-1694). Il s’agit d’un petit poème extrêmement bref visant à dire l’évanescence des choses. ce poème comporte traditionnellement 17 mores (on pourrait dire des syllabes) en trois segments 5-7-5, et est calligraphié traditionnellement soit sur une seule ligne verticale soit sur trois.)
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Le désir fait fi de la tâche!
S’armant de patience sur ce beau terrain de jeu féminin
Les secondes à découvrir s’écoulent en pulsations amoureuses
Le coeur trépigne, la main s’enligne… passent les agrafes!
Détachant, déboutonnant au rythme de mes soupirs de désirs
Voilà! Une brèche dénudée sur ta peau satinée et parfumée
Mes sens n’en peuvent plus…
J’accélère la dextérité de mon habile doigté
Je te veux! Mais pas trop vite!
Je pose mes lèvres sur ton joli dos brûlant
Te couvrant d’un bouquet de baisersMario Scott
10 mars 2013
photo Mario Scott, plage de Punta Mal Tiempo, Cayo Largo, Cuba -
Solstice d’été
Unique journée
Comme la solitude
Devenue une habitude
Journée la plus longue
Qui crée la saison d’été
Souvenirs qui fondent
De filles trop aiméesMario Scott
juin 2013 -
Les serres étaient en rangées, l’une après l’autre, numérotées comme des baraquements de camps de concentration. La chaleur y était suffocante. Mais, au lieu de la grisaille de la douleur il y avait plein de couleurs. Car ce sont des fleurs qui y sont internées.
Mario Scott
19 mai 2003
aux Serres Cléroux, Sainte-Dorothée -
J’ai jeté deux mots à la mer
Sans les écrire et sans les mettre dans une bouteille
Mais une vague sournoise et turquoise me les a ramenés
« C’est beau! »photographie Mario Scott, Punta Mal Tiempo, Cayo Largo, Cuba
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Les mots de ton coeur sont portés par le vent
Car personne ne les écoute
Ils tourbillonnent à t’en fendre l’âme
Qui verse des larmes comme des virgulesTes phrases s’accrochent aux feuilles des arbres
Et glissent sur les pétales des fleurs
Alors que toutes ces lettres tombent au sol
Quelques-unes s’envolent dans la briseUne belle âme à l’écoute a entendu
Cette complainte valser dans le vent
Dans son filet à papillon
Il a attrapé tes paroles avec attentionIl confectionne un bouquet de tes mots
Qu’il te remet sans remarquer
Deux d’entre eux qui tombent sur le sol
Ce sont les plus beauxTouché par la douceur de ton discours
Il promet de te prêter l’oreille
Au moment où il remarque les deux mots au sol
Qu’il s’empresse de joindre au bouquet :« Je t’aime! »
Mario Scott
2 juillet 2013








